Grandia

Édité tout d'abord en 1997 sur la 32 bits de Sega et uniquement en japonais, Grandia revient mais cette fois-ci sur Playstation, 2 ans après sa sortie Saturn et ce, pour notre plus grand plaisir !

Bien qu'à première vue banal, le scénar de Grandia est assez prenant : c'est l'histoire d'un jeune aventurier, Justin, qui veux suivre les traces de son père et partir en quête de gloire vers "la fin du monde". Jusque là, rien de bien exceptionnel ! Au fil des événements, Justin accompagné de Sue et Pooy, va rencontrer une multitude de personnages et atteindre la "fin du monde" qui n'est en fait qu'un immense mur de pierre séparant le monde de Grandia en deux parties. Derrière cet édifice se cache une autre civilisation adepte de la magie ainsi que le malfaiteur du jeu : Gaïa...

Dans le genre "linéaire" je crois qu'on touche le sommet : le personnage suit des point sur la carte, chaque point représentant une lieu (ville, donjon, forêt...). En bref impossible de se perdre ! Mais cela ne gâche en rien le plaisir de jouer même si on a plus l'impression de suivre un carte de France plutôt que de se creuser les méninges pour trouver soi-même ! Côté scènes cinématiques, les développeurs ne se sont pas beaucoup fatigués : à la manière de Chrono Cross, on a LA cinématique principale au début du jeu et après on nous la repasse 50 fois mais en petits morceaux ! Malgré ce petit détail, ces scènes, de type Anime, expliquent très bien la trame de l'histoire ! D'autres scènes, réalisées en images de synthèse sont de toute beauté, notamment la pétrification de la cité de Jeelpadon par Gaïa ...

L'attaque de Jeelpadon est un moment clé de l'histoire

Certain graphismes sont somptueux !

32 bits oblige, le jeu est tout en 3D : on a la possibilité de bouger l'angle de vue à 360 ° pour visualiser les objets cachés dans le décor.
Décors, qui justement, sont très pixelisés mais très fouillés et agréables à l'oeil... Certain peuvent être pitoyables mais d'autres splendides !
Côté animation, c'est assez convenable, des ralentissement en rafale lors des mouvements de caméra mais sinon c'est clean.

Les combats sont très classiques : vue subjective, attaque à tour de rôle, jauge de temps ... Contrairement à Final Fantasy, les persos ne sont pas alignés, ce qui prouve qu'ils ne sont pas des machines ! Les magies quant à elles sont magnifiques : on en acquiert de nouvelles en gagnant de l'expérience tout comme les techniques spéciales de combat propres à chaque personnage.

Grandia dispose d'une durée de vie d'environ quarante heures ! Quarante heures qui vous permettent de finir ce jeu à fond ! Car franchement ce jeu en vaut la chandelle ! Beau graphiquement, long, prenant et doté de voix digitalisées ! La scène la plus importante du jeu est tout en français donc pas besoin de lire on a juste à écouter et regarder ce qui se passe !

en clair, Grandia représente un achat sûr d'une part en raison de sa réalisation technique soignée, son scénario prenant, de ses personnages attachants et j'en passe. Deux CD de bonheur ! Que demander de mieux ?

Franco